L'arrivée d'un ... ou des hommes ! (accepté)

Sans un mot j'avance. L'expression de mon visage se modifie, au fil de mes pas. Passant d'un sourire béat à une tristesse infinie.

-Où est-il ce charmant ... stupide gamin ! Si je l'attrape je lui ferais goutter un bonbon ... le tranchant de ma lame !
-Taisez-vous ! Dis-je.

Je continue mon chemin. Des voix se font entendre dans ma tête. Je ne sais plus qui elles sont, ni d'où elles viennent. Je ne sais plus si je suis l'une d'elle, ou bien si je suis la personne qui contrôle véritablement ce corps !

Depuis mon enfance je souffre de ce trouble que l'on nomme schizophrénie. Ce mal qui ronge de nombreux être comme moi. Ce mal qui profite de la faiblesse de notre esprit pour s'accaparer notre existence et nous en évincer lentement. Nous faisant perdre tout sens de la réalité, et le faisant perdre par la même occasion à notre entourage. J’arrive néanmoins en de certaines occasions à reprendre le dessus.

Depuis qu'ils sont dans ma vie, cela n'a été que dérive : je me suis transformé en vulgaire ermite, ne restant jamais plus de quelques jours dans le même village, évitant les grandes villes et leur déviance, propice au réveil de ceux qui m'habitent. Certaines sont à la recherche de sang, d'amour, de sexe. Moi je ne suis qu’à la recherche de la paix ...Ma paix intérieure.

Soudain, l'enfant que je suivais m'apparu, et il rentrât dans une magnifique cité. Jamais je ne mettais approcher si près d'une telle bâtisse. Les murs semblaient épais et haut, les gardes attentifs. Que faire ? Cette question réveillât les bêtes enfouies en moi.

-Quelle belle cité, j'aimerais tant la visiter et découvrir leur coutume, apprendre, discuter m'amuser en leur compagnie.
-Si on la vidait plutôt de ces habitants ? Ils ne sont surement qu'une petite centaine, du menu fretin pour moi.
-Et si on allait voir si il existe de jeune et charmante jeune femme en ces murs, je suis sur quelles seraient ravie de moi voir. Non ?

Je passais la main sur mon visage déprimé. Si encore elle se contentait de rester en moi... ! Non il faut qu’elles s'expriment en utilisant mes lèvres, afin que tous les entendent, mon corps afin qu'elles puissent mettre des actes sur le mot. Mais pour une fois, elles étaient toutes d’accord sur une chose : Il fallait demander à entrer à l'intérieur. Pour moi il était impératif de parler à cet enfant qui suivait un Argus bleu.

-Garde !!!! Ouvrez !!!! Je demande audience !!!

assis sur le rebord de la fenêtre du premier étage, je discute avec Harad des terres qu'il a quitté et qui me rapelle de nomùbreux souvenirs, heureux comme douloureux. tandis que celui ci range ses affaires et commence à s'installer dans sa nouvelle demeure, je regarde par la fenêtre et voit Lawliet et Zack rejoindre l'entrée de l'aube.

De loin, je vois une autre personne, qui m'est totalement inconnue. Elle a l'air de les suivre. Jusque là, rien de spécial, ce n'est pas le premier qui entre dans notre QG en suivant l'un d'entre nous.

Mais quelque chose dans le comportement de cette personne attire mon attention. Vacillant de temps en temps, je la vois sortir par plusieurs fois, une lame de son étui, la remettant l'instant d'apres, comme si en elle, 2 forces luttaient.

S'approchant maintenant d'un pas + décidé et toujours dans notre direction, ayant appris à me méfier des gens à l'allure bizarre, je me retourne, prend mon arc et tire une fleche de mon carquois. Remettant capuche et le tissus protégant la partie inférieur de mon visage, ne laissant apparaitre que les yeux et le haut du front, j'observe, arc baissé.

S'approchant encore et toujours, de nouveau ce geste étrange, tirant l'épée et la remattant, l'homme est à présent à 5 metres et crie

"Garde !!!! Ouvrez !!!! Je demande audience !!!"
Etonné par cet appel qui ne m'est pas coutumier, je bande l'arc, prend appui avec mon pied sur le bas rebord de la fenetre et appelle:

"Hola, qui es tu et que désires tu étranger ?"

Une voix ? Pourtant celle ci je ne la connais pas. D'ou viens t'elle ? A qui appartient telle ?

-Lève les yeux abrutis.

Je lève les yeux, observant à présent un homme masquant sont visage et son corps, surement pour qu'il ne se fasse point reconnaitre par les personnes à qui ils s'attaquent. Soudain au fond de moi quelqu'un se réveille, une voix que je n’entends guère souvent mais qui veut s'exprimer et agir à ma place. J'essaye tant bien que mal de lutter, je ferme les yeux, me mettant à genou, et serrant mes poings. Mais elle finit par réussir à vaincre ma volonté.

-Bonsoir !

Je m'étire comme si je sortais d'un long séjour dans les bras de Morphée et m'adresse, ou plus exactement...il s'adresse, à ce qui semble être le garde de la cité. Comment pourrais je le savoir je n'en ai plus visité une depuis mon enfance !

-Comment allez-vous très cher ?

Mes compagnons et moi même aimerions entrer dans votre humble demeure afin de parler à un de vos habitants. Nous pensons sans nous tromper qu'il est passé par ici il y à peut. Il n'est pas très grand, les cheveux bruns et doit avoir une dizaine d'année tout au plus.Vous nous le permettrez ?

Les autres s'agitent dans ma tête, ils ne peuvent s'exprimer que dans mon esprit, comme l'un d'entre eux à pris possession de mon corps. Pendant un laps de temps, non défini, il sera aux commandes.

-Idiot, sa ne vas pas marcher, j'aurais été à ta place je lui aurais tranché la gorge en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
-Moi je pense que j'en aurais fais mon quatre heure, il est si mignon, si mystérieux avec sa capuche ces yeux me font vibrer !!! S’il savait qu'il fait tendre autre chose que son arc ...
-...

Depuis que Lawliet faisait parti de l’Aube Nouvelle, je le surveillais. Après tout, c’était un enfant, et je veillais à sa sécurité. Mais, je restais toujours à distance au cours des inspections, pour ne pas qu’il se sente collé sans arrêt par un adulte. Pour qu’il est de la liberté. Est-ce que un instinct maternel prenait le dessus sur moi ?

Je remarque que quelqu’un apparaît à une vingtaine de mètres devant, entre Lawliet et moi. Il semble suivre le petit à distance. Je prends ma massue magique, accrochée à la lanière dans mon dos. Au cas où.

J’entends des mots, inintelligibles à cause de la distance, sortant de la bouche de l’inconnu. Je continu à traquer l’homme, puis nous arrivons tout les trois à la demeure. Lawliet passe la porte, l’homme s’arrête, et semble réfléchir sur comment entrer.

Je repère Sniper, sur le rebord d’une fenêtre. Je lève la main, lui fait un coucou, montre du doigt l’inconnu, et je commence à toquer sur ma tête avec mon doigt pour que Sniper comprenne que l’homme semble fou. Puis, je ris, la situation est plutôt drôle.

Je m’avance vers l’inconnu qui est de dos, passe à côté de lui, et me fixe sur mes jambes en face de lui.

-Bonjour ! Vous souhaitez visiter la demeure de l’Aube Nouvelle ?

voyant Grenadille approcher de l'étranger, je rabaisse l'arc et je réfléchis.

Il est environ 16h de l'après midi, il ne fait pas chaud au point d'avoir des allucinations, je ne suis ni fou ni complement saoul, et pourtant, je suis sur et certain d'avoir entendu, " Moi et mes compagnons"

Regardant à nouveau vers Grenadille, j'aperçois son petit signe. j'acquiesse et lui sourit en retour, ayant oublié que l'on ne distingue pas ma bouche, puisque je porte toujours ma capuche et le tissus dissimulant le bas de mon visage.

Je continue à les observer, attendant une décision de l'un d'eux

L'homme n'a pas le temps de répondre qu'une femme nous dépasse sur la droite puis nous fait face, comme si elle souhaitait protéger quelque chose. Comme si nous étions ... une menace.

-Bon...Bonjour !

Oui nous aimerions bien la visiter, nous cherchons quelqu'un.

Mais dites-moi ? Quelle belle et grosse massue que voici ! Quels usages pouvez-vous bien en avoir hormis celui de chasser les malotrus qui vous observent lors de votre bain ?

-Annuelle, visiblement, vue l'odeur quelle dégage.
-Voyons ce n'est pas poli et si elle t’entendait...
-Si elle m'entend je l'éventre c'est aussi simple que ça.
-Taisez vous je n'arrive pas à me concentrer.

Le silence ce fit pendant un court instant, puis la discussion reprit.

-Il faut dire que je pourrais les comprendre, votre peau à l'air si douce, votre teint halé va de pair avec votre chevelure d'un blanc acier d'une rare beauté. Et vos haillons rajoute une touche de pittoresque, je suis conquis.

Comme les règles de bienséances l'exigent lorsqu’on fait la cours à une dame, il lui prend la main d'un geste délicat. Puis la lui baise sans pour autant la lui toucher.

-Pouargh ! Quelle odeur infecte, mais il faut avouer quelle est plutôt bien gaulé j'en ferais bien mon quatre heure.
-Si seulement vous pouviez vous taire ne serais qu'un instant ...

[HRP : Tout ce qui est en gras est ce qui peut être entendue ce qui n'est pas en gras ce passe dans mon esprit vous ne pouvez l'entendre]

L'air était doux en ce mileu d'après-midi et notre brave nain siestait après le copieux repas de midi ... ses ronflements auraient réveillés un bataillon de soldats d'Isélia . Les fenêtres ouvertes sur les volets mi-clos dans une juste pénombre , Grinwolf parlait entre deux grognement-ronflements quand une discussion venant d'en-bas le tira de sa méridienne ...
Il fronçà les sourcils puis grommela ...

- " grrrrr brrrrr .... pas moyen de fermer l'oeil dans cette cahute ! "

La cité était habituellement calme à cette heure de la journée chacun vaquant à ses occupations du moment ... et pour le nain c'était la sacro-sainte sieste ... Les pieds nus il s'étira , se leva puis poussa un des 2 volets qui grinçà atrocement ce qui finit complètement par le mettre de mauvais poil ...

Un ... - Garde !!!! Ouvrez !!!! Je demande audience !!! l'avait réveillé ... qui pouvez bien crier de la sorte à une pareille heure ?
Grinwolf se pencha en faisant attention cette fois à ne pas glisser du toit et apercut plus bas Dame Grenadille et son imposante massue qui discutaillait avec un étranger ... paraissant pour le moins curieux ...
Posant son regard plus bas , il vit Lawliet , le jeune dessinateur de papillon passer ... Il comprit alors de fait la présence de Dame Grenadille qui avait pris sous son aile ( et sous sa massue ) le jenue arrivant au clan , lui laissant malgré tout une certaine latitude afin de ne pas trop l'oppresser ...
Maitre-nain fit ensuite un rapide tour d'horizon , habitude qu'il avait prise au cours de ses voyages à force de méfiance et distingua l'ami Sniper embusqué , capuche rabbattue et flèche prête à être décochée ...
Grenadille lui fit d'ailleurs un petit signe discret ... si l'étranger faisait preuve d'une quelconque manifestation hsostile il serait d'abord assommé puis transpercé ... ou l'inverse !

Maitre-nain enfila se godillots , se froqua en hâte puis s'emparant au passage d'une hachette qui serait au regard la situation bien suffisante , descendit quatre à quatre les marches du grand escalier menant à l'étage de l'ancienne auberge ...
Arrivé au rez de chaussée Grinwolf faillit tomber par la trappe de la cave laissée ouverte ... Une grosse araignnée noire et velue en sortit se carapatant à toute vitesse sur le plancher en bois ... Grinwolf plus par reflexe que par peur lança sa hachette et la bestiole fut bientôt coupée en deux , une belle et profonde entaille marqua profondément une des lattes ...
Contournant le trou obscur et béant notre brave nain qui n'avait pas spécialement l'intention d'intervenir - Grenadille et Sniper ayant la situation bien en main - se posta sur le seuil poussièreux de la porte d'entrée ... Il tourna la tête à gauche pour voir Lawliet s'éloigner puis disparaitre au coin du grand bâtiment ... puis à droite attiré par une voix plus forte que les autres ... celle de Dashan qui accueillait le visiteur aux multiples facettes ... lui mettant dans les mains un balai puis revenant sur se pas , collant la brouette devant la trappe ouverte ...
Ce faisant Grinwolf recula de quelques pas mais gardant l'étranger dans son champ de vision ... Curieux de sa réaction à venir ...
Notre brave nain lissa sa barbe et attendit malicieusement ...

Il y a beaucoup trop de monde pour moi, qui suis habitué à la solitude. Même si vivre avec ces voix dans ma tête n'est pas véritablement ce que j'appellerais vivre seul. Un homme au visage masqué, une femme des cavernes, un nain et ... un homme qui semble être celui qui commande toute cette troupe. Visiblement j'étais tombé dans un endroit bien étrange où les gens de tout bords sont accepté, peut importe leur origine ou leur passé.

-Et leurs défauts physiques !!!

Je ne prête guère attention à ce que je viens d'entendre, fixant le nouvel arrivant qui me donne un balai entre les mains, m'incitant à le suivre pour que je serve à quelque chose. Jamais je n'ais été utile pour qui que ce soit, ce geste anodin me touche au plus profond de mon être. Sans réfléchir, mon corps se déplace en prenant la direction de ce l'homme. Aucune contestation en moi, visiblement personne n'est contre. Peut être ce dise t'il que nous avons plus de chance de retrouver l'enfant à l'intérieur que en restant discuter ici.

Mes lèvres essayent tant bien que mal de balbutier quelques mots.

-Ou...Oui ! Bi.. Bi .. Bien ... Bien sur ! Que ..vou .. vou ... vou .. vou voulez vous savoir ?

A ma gène se mêle un sentiment d'excitation, trouverais-je ici autre chose que ce j'étais venue chercher ?

Je n’eus pas le temps d'expliquer la raison de ma venue, que celle ci apparut devant mes yeux ébahie, comment exprimer la joie qui m'habitait en cet instant. Je m'empressais de le rejoindre, arriver devant lui je me mis à genou. La femme des cavernes nous séparant tout du moins. Je plongeai ma main dans ma besace. Et en retirât une énorme sucette de la taille d'un poing, de couleur rouge, la lumière rendait l'objet presque divin.

-Tient tu l'avais oublié pendant ton escapade à la recherche Argus bleu ! Je peux te la rendre à présent. Et excuse moi si je t'ais fais peur à te suivre comme sa mais il faut avouer que ton comportement m'intriguais.

Je lui remis son bien, passant entre les jambes de la dénommer Grenadille, je ne le voyais pas mais il entendait mes paroles et cela était le principale. J'espérais tout de fois ne pas avoir commis une geste trop ... déplacer qui aurais pus offusquer la demoiselle présente. Il faut dire qu’un homme à genoux devant une femme la main entre ces jambes, sous ces bas cela pourrait poser certains problèmes.

Je m'adresse une dernière fois, d'une voix douce et sereine, au bambin ne connaissant même pas son nom.

-Je ne suis ni fou, ni bizarre je suis juste différent et je vois que les personnes qui t'entourent sont elle aussi bien différentes les une des autres. Et pour mon masque je ne puis t'expliquer la raison de sa présence chacun ces petits secrets.

Je lui adresse un clin d'œil, puis je finis par réagir qu'il ne peut me voir. Mes yeux, mon regard, mon esprit, finissent par se balader sur les jambes qui se trouvent devant moi, Sur ces forme élancées et les courbes finement dessiner je n'arrive plus à décrocher.

- Laisse-moi la place !
-NON !
-Allez faut bien qu'on s'amuse un peut, et puis depuis tout à l'heure je la mets en sourdine vous avez tous pris la parole sauf moi.
-NON !
- Je ne te laisse pas le choix ...

Mes mains ne m'obéissent plus, celles ci se trouvant auparavant seulement entre ces jambes, comment à les effleurer, puis à les caresser. Remontant toujours plus haut.

-Tout compte fais tu ne sent pas si mauvais que ça ! Que dirais tu que je te fasse transpirer un peut pendant que je suis entre tes jambes femmes ?

J'arrive à reprendre le dessus juste à temps, ou peut être bien trop tard ... Je me recule de quelques pas me retrouvant assis au sol. Comment allais telle réagir ? Le balai encore dans les mains j'attendais sa réaction avec une certaine appréhension.

Je regarde l’étrange personnage, il semble gentil finalement, et tend une sucrerie à Lawliet. Puis je me rends compte de où il se trouve, et d’ailleurs sont côté malsain prend le dessus.

Je baisse les yeux, et fais un bond en arrière.

Mais, quel empoté ! Il a osé !

-Grml...Grr...Grrrrrrrmmmmlll...

Rouge de colère, j’ai le poing de ma main gauche serré, ma main droite tient ma massue magique.

-Espèce de...espèce de...espèce de...sale pervers !

Je lève le pied, et l’abat avec force à l’entrejambe de Soléandre, et l’envoi valser cinq mètres plus loin.

-Grrmmlll ! J’espère que tu ne pourras plus jamais t’en servir, espèce de dépravé ! Grrrr...

Le silence, le vide, la mort ? Une seconde, un instant, la fin ?

Je ne me rappelle plus que du pied qui s'abat avec force et puissance sur mon entrejambe. J'ouvre les yeux, rien n'est plus comme avant. Une blancheur infinie m'entoure, aucun mur. Je suis seul. Ou suis-je ? Le paradis ? Serais-je mort ? Ou me trouverais dans mon inconscient ?

Soudain face à moi un homme masqué apparaît, puis deux autres sur mes flancs. Ils portent tout les trois les mêmes vêtements ... les miens. Ce sont les voix qui m'habitent, et qui profite de ce moment pour venir essayer de m'évincer. Comme à chaque fois où une situation similaire arrive, c'est pour éviter ce genre de chose que j'ai décidé de quitter la vie citadine et de vivre à l'écart du monde.

Les affronter devient épuisant, et il met de plus en plus difficile de les contenir. Aucun défi physique, juste des mots. Des mots qui ont néanmoins leur sens et leur poids. Je ne sais comment, mais ils peuvent simplement par leur volonté s'accaparer mon corps pour des durées bien plus longues.

-Niak ! Niark ! Enfin une nouvelle opportunité ...
-Il faudrait arrêter de vouloir me ressembler, je sais que je suis beau mais tout de même.
- Comment vas-tu ?

-Ne commencez pas je ne veux plus me battre, je ne veux plus lutter.

-Tu renonces à tes droits sur ton existence ?
-Je vais enfin pouvoir faire vivre un enfer à ceux qui nous ont forcés à l'exil !!!
-Tu en as mis du temps, je vais enfin pouvoir aller compter fleurettes avec de belle et jeune femmes et pourquoi pas quelques hommes ...
-Cherche pas le corps de l'autre est à moi, je l'ai bien mérité.
-Quoi tu crois que je vais te laisser aux commandes ? Mais tu rêves mon bonhomme.
-Et si on votait à main levée ... Peut être pas une bonne idée en y réfléchissant.

...

Cela ne m'étonne guère ils ne m'écoutent pas et continus de se quereller comme si je n'existais pas, cela deviendrait presque lassant à force.

-LA FERME !!!!

Le silence ce fit, tous me regardèrent. Cela n'est point dans mes habitudes de faire une démonstration d'un tel énervement, mais il fallait régler la situation au plus vite.

-Je vais vous proposez quelque choses qui je pense satisfera chacun de nous, puisque visiblement vous ne semblez pas disposez à partir. Je me trompe ?

-Non
-Non
-Non

-Je garderais la direction de mon esprit la plupart du temps, et dès que vous le voudrez vous me demanderez si je peux vous laisser la place. Si je juge la situation nécessaire vous pourrez faire ce que bon vous semble, mais je récupèrerais mon corps au bout de vingt quatre heures maximum. C'est compris ?

-Ouai ...
-Oui ...
-Oui ... mais ce ne serait pas plus pratique de nous donner des noms, non ?

L'homme à ma droite marque un point. Il leur faut des noms. Si je veux les distinguer à coup sur. Toi le sanguinaire tu t'appellerais Ascherit, toi le bon Nadrel et enfin toi ...Sechya. Maintenant il faudrait savoir si nous sommes encore vivant ou non, car établir ce système sans qu'il ne nous soit utile serait idiot de notre part. Je pense qu'il n'y a plus qu’à attendre qu’on se réveille ou une intervention extérieure.

Le nouvel arrivant a accepté le balai proposé avec malice et pour couper court par Dashan ... sa voix charismatique a sûrement eu l'effet escompté ... Un des Soléandre puisque tel était son nom ( je l'appris un peu plus tard ) balbutie un :

Ou...Oui ! Bi.. Bi .. Bien ... Bien sur ! Que ..vou .. vou ... vou .. vou voulez vous savoir ?

Dashan de son côté a repris le chemin de la cave et arrive maintenant à mes côtés ... dans le même temps car tout va très vite , le jeune Lawliet que j'avais vu disparaitre derrière le grand bâtiment l'a en fait contourné et réapparait au côté de Dame Grenadille se tenant au début juste derrière elle ... puis s'en démarquant un peu regarde le nouveau-venu droit dans les yeux ...
Ce qu'ils se disent , je ne l'entends car par trop éloigné mais je vois Lawliet sûr de lui pointer l'homme de son index , puis sortir son bloc à dessin y cherchant une page que visiblement il trouve , ensuite de montrer à sa protectrice un croquis qu'il a du faire ...
Un petit moment passe Lawliet parle encore puis se remet de nouveau à l'abri derrière Dame Grenadille ...
S'en suit alors une série d'événements pour le moins irrationnels ... le visiteur met la main à sa besace , la mienne se serrant sur le manche de la hachette pensant également qu'à ce même instant l'arc de Sniper doit être bandé et qu'il a déjà pris sa visée ... puis en sort une sucrerie ... une énorme sucette rouge , ronde avec un desin en spirale ... les mêmes que maman-nain ( et oui les nains ont aussi des mères ) offrait à Grinwolf quand il était sage ...
les effets de la spirale dans le soleil donnent presque un effet de mouvement circulaire à la friandise ...Jusque là rien d'anormal sauf qu'au lieu de contourner Grenadille pour restituer l'objet à Lawliet , il la lui tend mais par l'entre-jambe de la protectrice ... et se met à parler stagnant ... où il ne devrait pas être ...
Grinwolf croit même un moment voir ses mains se promener sur les longues jambes de Dame Grena....
Mais oui il le fait .. le vil coquin !!
Roulant les "r" comme jamais Grinwolf s'écrie avec force en regardant Dashan

- " Mais qu'est-ce qui nous a fourrré , un parrrrreil énerrrrrgumène !!! je m'en vais lui apprrrendrrre les bonnes manièrrres avec les Dames !!

Rouge comme un coq , la colère lui étant monté jsuqu'aux tempes Grinwolf dégaine sa hachette et arme son bras par derrière sa tête , prêt pour un lancer précis qui devrait atteindre le malotrus au biceps afin que la douleur du muscle tranché net lui fasse aussitôt retirer ses mains baladeuses ... Seulement au moment du lancer une main puissante se saisit du poignet du nain et bloque ainsi le jet de l'arme ... laquelle d'ailleurs tournoie mollement pour finir par retomber à quelques pas ...
Dashan relâche son étreinte et regarde Grinwolf en inclinant la tête comme pour lui dire que c'est bon !
Mais Maître-nain , têtu comme une mule et ayant fait mine de ne pas comprendre emprunt d'une rage folle se carapate et réussit ayant fait quelques pas à rammaser sa hachette ...
cette-fois il se dit que rien ne pourra l'empêcher de défendre l'honneur de Dame Grenadille et s'apprête à donner l'assaut ...
C'est peine perdue ... Dashan encore lui , qui a du deviner les intentions du nain l'a attrapé par le ceinturon et notre ami se voit opérer une marche-arrière forcée le faisant revenir à son point de départ , cette fois-le chef de l'Aube prend la parole et lui dit :

- " Du calme Maître-nain ... du calme ... un peu de patience ... et observe-bien ce qui va suivre ! Grenadille a la situation bien en main ... enfin , c'est une façon de parler ... tu vas comprendre pourquoi !"

Il en faut peu pour que Grinwolf n'y retourne mais la voix de la raison a parlé et le sourire de certitude esquissé par Dashan est rassurant ... la réaction de Dame Grenadille ne se fait guère attendre ...
Grinwolf observait avec attention la lourde massue magique qu'il croyait voir s'allumer ou grésiller ou bien s'abattre avec fracas sur le crâne du pervers ... mais d'un geste souple Dame Grenadille léve le pied et le rabat violemment sur les castagnettes de l'offenseur ...

OUILLE OUILE OUILLE ! Grinwolf ne peut s'empêcher d'émettre cette onomatopée ... celle-là même que l'on pousse quand la douleur est vive et intense ... et malgré ses intentions belliqueuses à l'égard de Soléandre il a mal pour lui et serre instinctivement les jambes ...
puis se dit , la riposte passée , le vicieux ayant valdinguée à quelques mètres ... çà lui apprendra à ne pas mettre ses mains nsous les jupons des dames ...

Dire que Soléandre se tortillait de douleur serait pur mensonge ... mais son comportement était pour le moins étrange , comme s'il parlait tout seul ... ou à des spectres ... Mais il n'en était rien ... il était en fait à demi-inconscient son corps agité de légers soubresauts comme habité par une force intérieure ... un bien curieux animal pensais-je tout bas , mais après tout avant d'avoir agi de façon déplacée il n'a manifesté aucune mauvaise intention ... nous emportons tous avec nous nos démons ...

Du coup la colère de Grinwolf retomba aussi vite qu'elle était montée , les nains sont des gens impulsifs ... c'est bien connu ! et d'attendre impatient de savoir ce qui allait ensuite se passer ...
Chose curieuse Soléandre tenait toujours dans une de ses mains le balai que lui avait remis Dashan un peu plus tôt !

[hrp : je supprimerais ce post demain dans l'aprem, juste je ne parle pas tous seul je suis dans les vappes pour sa que tout est blanc je fais une sorte de rêve et vous ne m'entendez pas il est vraie que j'aurais du le préciser plus clairement je m'en escuse. Donc en gros je suis immobile au sol et mon précédent RP se passe dans mon esprit. Et sinon pour le balai aucun souci tu as bien fait même !]

la discussion à l'air de se poursuivre en bas, je me dis qu'apres tout, cet homme a l'air plutot amical même s'il n'a pas l'air bien.

Dun coup, il prend son sac, Reprennant arc et fleches, et avec méfiance je le vois sortir........ un bonbon....

Cela effaçant mes derniers doutes je me retourne et rabaisse mon arc, le place derriere une chaise avec les quelques flèches et continue de plaisanter avec Harad, qui livrait actuellement une bataille acharnée avec son sac qui ne voulait absolument pas entrer dans l'armoire.

Soudain un cri, suive de nouveaux cris
Espèce de...espèce de...espèce de...sale pervers !

cette fois ci, délaissant completement arc et fleches, je sors en trombe de la chambre, descand 4 à 4 les escaliers et arrive devant la porte,

Je dois dire que la scene a de quoi étonner, d'une part, Grin et Dash devant la porte, Grenadille, debout en plein milieu de la rue, rouge comme une pivoine, Lawliet debout devant Soléandre, couché et l'air completement amorffe.

Ne comprenant pas trop le pourquoi du comment, j'approche de Soléandre, fait légerement reculer Lawliet, renverse Soléandre sur le ventre et lui attache les mains dans le dos avec une corde.

puis me retournant vers la porte, J'apelle Grinwolf et lui deman,de s'il veut bien m'aider à le transporter à l'intérieur afin qu'il nous explique une fois pour toute le but de sa venue.

Aidé par maitre Grinwolf, nous balançons sans ménagement l'homme inconscient contre un des murs de la salle a manger, en attendant qu'il reprenne ses esprits.

Finallement, je demande quand même à mon ami de m'expliquer ce qui a bien pu le mettre dans cet état...
Apres quelques secondes, ma seule envie était de planter une fleche en plein coeur de cet homme n'ayant à mes yeux, aucune valeur morale.

/HRP, propos à prendre, bien entendu de maniere rp ^^

Une douleur atroce se fait ressentir. Ma vision se trouble de nouveau, Ascherit, Sechya et Nadrel souffrent visiblement du même mal. Mais ceux si disparaissent progressivement pour me laisser seul. Mes yeux s’ouvrent doucement, ils ne s’ouvrent pas totalement mais j’aperçois le jeune enfant qui m’avait poussé à venir ici. Qui m’avais poussé à endurer ces souffrances …

Celui-ci était en train visiblement de me dessiner sur le visage, heureusement que celui-ci avait commencé par le menton. Et non par le haut de mon visage te donc par mon masque. Immobile sans la possibilités de faire le moindre mouvement j’aperçois l’homme masquer qui s’approche. Il me retourne, face contre terre, m’attache les mains dans le dos.

-Voila un traitement qui devrait plaire à Sechya.

Pensais je pour tenter de me faire penser à la situation dans lesquelles Ascherit m’avait mis. Je suis projeté sans aucune retenue contre un mur. La douleur me fait reprendre tous mes esprits et j’ouvre enfin mes yeux qui étaient resté à demis clos jusqu'à préssent. Le balai encore dans le dos j’observe et tente de me repérer ou je suis atterri.

Visiblement je me trouve dans une salle à manger, pourvue que je ne sois pas tomber sur des cannibales. Où qui souhaite s’amuser avec mon corps … Encore une petite pensée pour Sechya.

-Où suis-je ? Que fais ici ? En tout les cas je souhaite m’excuser pour mes gestes malencontreux que j’ai put avoir envers la femme que j’ai vue tout à l’heure. Bien que je dois l’avouer sans honte cela fut très agréable. Je ne pense pas que ce le fut pour elle vue ce qu’elle ma fait par la suite. Mais je ne lui en veut point son geste était totalement justifier.

Vois que la femme les a rejoints, ainsi que l’amateur de dessin et de l’homme qui m’avait donné le balai.

-Si il vous plait ne me faite pas de mal, je ferais ce que vous voulez. Je passerais le balai, je ferais le ménage, je jouerais avec le petit, j’obéirais aux quatre volontés de celle que j’ai offensé etc. ...

Dans le fond même si faire ces taches ingrates me rabaissait au rang d’un moins que rien, je devais ravaler ma fierté pour sauver ma vie. Et puis dans le fond ces gens me plaisaient, tous différent, tous unique et pourtant ils semblaient être heureux ensemble. Pourquoi pas moi ?

L'ami Sniper que Grinwolf croyait ebusqué arc bandé dans un recoin sombre a en fait descendu quatre à quatre les escaliers et il se faufile entre nous comme un furet vif comme l'éclair et fond littéralement sur Soléandre .
Ecarant légèrement Lawliet , il le retourne Soléandre face contre terre et le ligote , poignets dans le dos de façon à ce qu'il n'ait plus guère de liberté de mouvement ... puis demande l'aide di nain pour transporter l'individu saucissoné à l'intérieur ...

Grinwolf hésite d'abord ... se souvenant des récentes prérogatives de son chef , mais celui-ci acquiesse en le regardant lui faisant comprendre qu'il pouvait y aller .
Les deux compères portent le prisonnier à l'intérieur ... grinwolf croyant qu'on allait juste le déposer tel un paquet sur le sol mais il suit l'impulsion donné par Sniper et Soléandre d'embrasser le mur avec le visage ...
- " Hey doucement quand même l'ami , faudrait pas trop l'amocher si on veut pouvoir écouter ce qu'il a à dire "

Grinwolf n'avait jamais vu Sniper dans un tel état et il sent en lui l'envie folle de décocher une flèche ...
Nous nous mettons ensuite un peu en retrait et écoutons les paroles Soléandre ...
Un petit groupe s'est formé autour de lui et attend désormais ... Dashan va certainement intervenir sous peu et a souvent la parole juste ...

Le pauvre Soléandre était déjà à terre, et suppliait Grenadille de le laisser tranquille. Faut dire que quand elle est énervée, elle est assez violente.. Sniper ne fait pas mieux et le ligote. Je m'accroupis, les deux mains sur les genoux pour lui parler :

<<- Salut l'ami ! T'es un p'tit marrant toi.. ou alors t'es juste fou. Comment on dit déjà.. Schyzo ! Ouais, t'es schyzophrène mon pauvre ! Alors tu pourrais pas dire à l'obsédé, à l'excité, et au bon samaritain de se calmer un peu parce qu'on en a un peu raz la claque de tes passades bizarre. Dashan ne tardera pas et on écoutera ce que tu as à dire ! >>

Je lui souris tout à coup.

<<- Ca ne t'empêche pas de t'amuser, hein.>>

Puis repart